L’héritage de l’homme du Lazaret
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L’homme du Lazaret appartient également à une humanité encore multiple. En effet, alors qu’émerge lentement en Europe l’homme de Néandertal (qui disparaîtra il y a près de 30 000 ans), au même moment se développent en Afrique les formes les plus anciennes de notre espèce, Homo sapiens, dont nous sommes aujourd’hui les descendants.
Il ya plus de 50 000 ans et peut-être au Proche-Orient, l’homme de Néandertal et l’homme moderne vont se rencontrer et s’hybrider ponctuellement. Il résulte de cet échange vraisemblablement fugace qu’une très large partie de l’humanité moderne porte toujours en elle de l’ADN transmis par Homo neanderthalensis.
Ainsi, bien qu’appartenant à une lignée évolutive ayant disparu de la planète il y a près de 30 000 ans, une part, aussi infime soit-elle de l’ADN de l’homme du Lazaret subsiste toujours en nous et continue à se transmettre de génération en génération.
Il y a 10 000 ans environ, l’homme moderne, Homo sapiens, unique représentant de la lignée humaine, s’est sédentarisé. Aux chasseurs-cueilleurs du Paléolithique ont succédé les agriculteurs et pasteurs du Néolithique.
C’est à cette période que l’homme a commencé à modifier les paysages par d’importants défrichements et la génétique des populations végétales et animales par les sélections qu’il pratique. Les principales innovations techniques sont la pierre polie et la poterie (céramique).